mercredi 8 décembre 2010

Pierre Joxe reçoit le prix Jean-Zay

Créé par le Parti Radical de Gauche lors du centenaire de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905, le sixième Prix Jean-Zay a été remis hier à midi au restaurant « Le Procope », à Paris par Jean-Michel Baylet, président du PRG, à Pierre Joxe pour son ouvrage « Cas de conscience » paru aux éditions suisses « Labor et Fides ». Ce prix récompense une œuvre littéraire consacrée à la laïcité et aux valeurs républicaines. En plus de la « Une » du 9 décembre 1905 de La Dépêche du Midi, le lauréat reçoit un chèque symbolique de 1905 euros.

Ce livre a séduit le jury présidé par Nine Moati pour l'absence de complaisance avec laquelle il est écrit. Cet ancien ministre de l'intérieur replonge le lecteur au cœur de situations qui ont mis son éthique à l'épreuve de la réalpolik. Il révèle les dessous d'affaires qui ont marqué l 'actualité et dont certaines influencent encore la France. Dans ses remerciements il s'est attardé sur le chapitre 7 où il est question de l'évolution de la justice à l'égard des enfants sur laquelle il jette un regard très critique.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/09/966366-Pierre-Joxe-recoit-le-prix-Jean-Zay.html

Le Prix Jean Zay 2010 décerné à Pierre Joxe pour son livre « Cas de conscience »

Le jury du Prix Jean Zay, réuni le 24 novembre, a décerné la sixième édition du Prix à Pierre Joxe, pour son ouvrage Cas de conscience paru aux éditions Labor et Fides.

Ce prix, créé par le Parti Radical de Gauche, est doté d’un montant symbolique de 1905 euros, en référence à la loi de séparation des églises et de l’Etat. Il récompense une œuvre consacrée aux thèmes de la laïcité et des valeurs républicaines.

Les précédents lauréats récompensés ont été : en 2005, Gérard Unger pour Aristide Briand, le ferme conciliateur(Fayard). En 2006, Caroline Fourest pour La tentation obscurantiste (Grasset). En 2007, Eric Roussel pourMendès-France (Gallimard). En 2008, Stéphane Hessel pour Citoyen sans frontières (Fayard). En 2009, Alain-Gérard Slama pour La société d’indifférence (Plon).